En visite au parc du Sausset

Sitôt sortis du RER B à la station Villepinte, nous voici au coeur du parc... ou plutôt du parking au centre du parc ! Nous nous éloignons un peu des voitures et nous partons en direction de l'étang de Savigny.

Celui-ci abrite une belle diversité d'oiseaux : poules d'eau, mouettes, pies bavardes, mésanges, cormorans, hérons cendrés, cygnes tuberculés, bernaches du Canada, canards colvert, fuligule milouin,... Au final, les oiseaux sont moins nombreux qu'au canal de l'Ourcq où nous habitons, mais la biodiversité est bien plus grande. L'ambiance sonore, peuplée de cris allant du suraigu au grave, est également beaucoup plus riche. Elle invite tantôt à la surprise, à l'émerveillement ou au repos et à la médiation.

Une petite déception malgré tout : les bécassines des marais, pourtant réputées hiverner sur l'étang de Savagny au Sud du parc, n'ont pas pu être observées. Ou alors de très loin, de si loin que l'on n'est même pas certain que ce soit bien elle... Peut-être la faute à un hiver assez rigoureux, avec une semaine de gel qui aura chassé les oiseaux dans des contrées plus chaudes ? Dommage car, avec son bec long comme une paille et son plumage rayé, cet oiseau avait l'air particulièrement rigolo !

Pour se consoler, nous passons au déjeuner ; les « salades fromagères » achetées le matin-même étaient plutôt moyennes. Heureusement les galettes de maïs et les biscuits « graines et chocolat » ont relevé le niveau. Parfait pour les grands oiseaux que nous sommes.

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Ensuite cap sur le bocage, bucolique à souhait. Puis nous avons traversé le mystérieux « puits de l'enfer », désert mais apparemment sans puits ni enfer, mais avec une vigne. Serait-ce que l'alcool mène droit à l'enfer ?

Dans la partie « forêt » du parc, nous avons déniché un grand nombre de lapins. D'abord identifiés à leurs crottes rondes caractéristiques, puis surpris à s'enfuir lors du passage du RER, nous en avons ensuite levé un grand nombre dans les prairies.

Pour finir, nous nous sommes perdus et nous avons atterri dans la « clairière », un large espace dégagé et bordé d'une haie mystérieuse.

Enfin, nous rentrons sur Paris juste avant l'arrivée de la pluie. Il nous faudra revenir à une autre période de l'année, soit au printemps/été ou alors en début d'hiver, avant le gel.