How to update and flash the kernel on the Netwalker (Sharp PC-Z1)
The Netwalker is a very small laptop computer with an ARM CPU, running Ubuntu GNU/Linux. As it uses flash memory instead of a hard drive, you need a special procedure to update the kernel (the Netwalker does not use standard boot loader like Lilo or Grub). This small how to describes how to compile the Linux kernel for the Netwalker, and then how to flash the kernel. I will provide interesting kernel hacks later on this blog.
Compiling the kernel
I used the kernel from Canonical archive. The sources are available here: http://netbook-remix.archive.canonical.com/updates/pool/public/l/linux-fsl-imx51/linux-fsl-imx51_2.6.28-15.50fsl1araneo7.tar.gz. It is not the same sources used by Sharp, but they work well.
Then, you can grab the Sharp's Netwalker kernel configuration in /sys/config.gz . Uncompress it, rename it ".config", and move it in the kernel source directory. Add in the kernel config the option CONFIG_KS7010_SDIO for the Wifi (strangely it is not present in /sys/config.gz).
Finally, compile the Linux kernel as usual, and install it.
Flashing the kernel
You need a 2 Gb (or more) microSD / microSDHC card. BEWARE : the card will be reformatted and any data on the card will be deleted! You should also make a safe copy of any data on the Netwalker.
Create a microSD recovery card; instruction are in Japanese on Sharp's website, so here is a summary.
Download this script, and uncompress it: http://www.sharp.co.jp/support/ex-data/recovery.sh.tar.gz
Insert the microSD card in the Netwalker, connect the Netwalker to Internet, and run the script. The script will set up the recovery card. It downloads many data (about 1 Gb) and thus it takes several hours.
The microSD recovery card can be used to reset the Netwalker, reflashing the kernel and erasing all data. This can be done by shutting down the Netwalker, and pressing both mouse button at start- up (you need to press the button quite a long time). However, this is not what we want to do: the objective of this how-to is to flash only the kernel. To do so, follow the next steps.
Mount the microSD card. This can be done with these commands:
mkdir /tmp/test mount /dev/mmcblk0p1 /tmp/test
Edit file /tmp/test/firmware/spider.srp ,and remove the line "5,ubi.img". This line is responsible for erasing all data on the Netwalker. The next line (4,zImage) is responsible for flashing the kernel, so we keep it.
Replace /tmp/test/firmware/zImage by the new kernel image (typically /boot/vmlinuzXXX).
Edit file /tmp/test/usr/local/bin/update_spider.sh . At line 47 and following, add /tmp/test before /usr/local/bin/... (there is 5 lines to modify).
Connect the Netwalker's power cable.
Run /tmp/test/usr/local/bin/update_spider.sh . Then press "y", wait a few second and press any key to exit.
The kernel has been flashed! Now, reboot the Netwalker and enjoy your new kernel!
Sharp Netwalker PC-Z1 : test et comparaison au Zaurus SL-C1000
NB voir la conclusion de ce test 3 mois plus tard : Les Zaurus ne meurent jamais...
Plusieurs années après l'arrêt de la production des légendaires Zaurus, des PDA en forme de mini-ordinateur portable sous Linux, Sharp sort une nouvelle machine au Japon : le Netwalker PC-Z1, qui y ressemble fort.
Le Netwalker pourra-t-il remplacer mon vieux mais increvable Zaurus ?
Matériel
La qualité d'assemblage du Netwalker est bonne, sans atteindre l'excellence de celle des Zaurus. Les plastiques sont brillants, mais les traces de doigt ne sont pas vraiment visibles, du moins sur le modèle blanc (il semblerait que le noir y soit sujet !).
Comparé au Zaurus SL-C1000, le Netwalker est significativement plus gros. S'il rentre dans une poche de veste, il est aussi plus lourd, ce qui rend ce mode de transport peu envisageable. D'un autre côté, je me promène toujours avec un sac ne serait-ce que pour avoir un bouquin à lire dans le métro...
Le Netwalker contient un processeur Freescale iMx515 de type ARM, 512 Mo de mémoire vive, 4 Go de disque SSD, un port USB et un mini-USB, un emplacement microSD/microSDHC et une sortie audio, et un récepteur Wifi. D'après des sites japonais, il s'agit de la première génération prévue sur trois, la seconde devant inclure du Wimax (mais a priori pas de 3G, il semblerait que les opérateurs japonais préfèrent fournir des clef 3G USB). Qaunt à l'absence de microphone et d'entrée micro s'explique sans doute par la volonté de faire vendre l'engin par les opérateurs téléphoniques avec un abonnement 3G / Wimax, afin d'interdire l'utilisation de l'appareil pour la téléphonie sur IP...
Ecran
L'écran fait 5 pouces, pour une résolution de 1024x600 (très forte pour sa taille, donc). L'image est de bonne qualité. L'écran tactile fonctionne bien, et même en ouvrant l'écran en grand et en posant le Netwalker sur une table, la machine ne bascule pas en arrière lorsqu'on appuie sur l'écran.
Par rapport au Zaurus, l'écran n'est pas rotatif, cependant pour ma part je ne l'utilisais presque jamais en tablette. Par contre, l'écran du Zaurus avait l'inconvénient d'être monté pour être vu en vertical, ce qui fait que, lorsqu'il était à l'horizontal, le niveau de contraste était différent pour les deux yeux, d'où un effet assez désagréable (essayer de regarder un écran LCD en penchant la tête à 90° et vous comprendrez !).
Stylet
Le "stylet" fourni est ridiculement petit (oui, c'est le machin noir en bas à droite de la photo ci-dessous), et ne se loge pas à l'intérieur du Netwalker. C'est d'autant plus dommage qu'il y aurait eu plus que la place de mettre un stylet correct dans la carcasse du Netwalker !
Clavier
Le clavier est très décevant. Les touches sont bruyantes, et s'enfoncent en biais. Malgré sa plus grande taille, je ne suis pas toujours certain que le clavier du Netwalker soit plus pratique que celui du Zaurus (qui était, lui, excellent, malgré ses dimensions).
Souris optique
Le Netwalker inclut une souris optique. A l'usage, celle-ci s'avère aussi confortable qu'un touchpad, c'est-à-dire pas très pratique en ce qui me concerne (mais je suis un allergique au touchpad, donc c'est sans doute assez subjectif). L'écran tactile me convient mieux comme périphérique de pointage. Plus intéressant, cette souris optique peut aussi être utilisée comme une molette de souris bidirectionnelle.
Boutons de raccourcis
Ces 4 "boutons" sont des raccourcis vers des applications courantes. Je dis "boutons" entre guillemets, car ils ne s'enfoncent absolument pas : il suffit de poser son doigt dessus pour les activer. Réagissent-ils à la chaleur, à la pression ? En tous cas, ils réagissent lentement et, une fois que l'émerveillement devant ce gadget est passé, on se dit qu'on aurait préféré des boutons tout simples.
Batterie
Je n'ai pas fait de vrai test sur la batterie, mais l'autonomie semble proche de celle du Zaurus : environ 7h, moins si on active le Wifi. La jauge de la batterie ne donne qu'une indication très grossière. La commande "cat /proc/battery" permet d'avoir plus d'information : le second chiffre (entre parenthèse) indique le niveau actuel dans une unité arbitraire, les chiffres suivants donnent des niveaux de référence sous la forme : .
La promesse de Sharp - allumage et extinction en 3s - est tenue ! Il s'agit en fait d'une mise en veille / sortie de veille ; le Netwalker étant fait pour ne jamais être éteint, avec une consommation très faible en veille.
Port USB
Le Netwalker dispose d'un vrai port USB, contrairement au Zaurus qui nécessitait un adaptateur miniUSB -> USB. Le port miniUSB du Netwalker est quasi-inutile : il ne permet ni l'alimentation du Netwalker via USB, ni la connection du Netwalker à un ordinateur... il semblerait que ce port ne puisse servir qu'à brancher des périphériques avec un adaptateur miniUSB -> USB, comme celui du Zaurus. Dommage.
Logiciel
Le Netwalker est fourni avec la distribution Linux Ubuntu Netbook Remix pour processeur ARM. Tous les paquets Ubuntu sont disponibles (en version ARM), facile à installer avec le gestionnaire de paquets, et par conséquent la logithèque est immense. C'est le point fort du Netwalker : une vrai distribution Linux, par opposition au Zaurus qui devait se contenter d'un Linux "allégé".
En revanche, Sharp semble n'avoir que très peu adaptée l'interface utilisateur au Netwalker. En particulier, les polices de caractères sont minuscules (à cause d ela très forte résolution de l'écran), et la première chose à faire sera d'augmenter la taille des polices (Menu Système -> Préférences -> Apparence). L'interface spécifique d'Ubuntu Netbook Remix, optimisé pour des écrans tactiles, n'est pas utilisée (après quelques essais d'installation, il semble que cette interface soit incroyablement lente sur le Netwalker, sans doute un problème de pilote graphique -- voir ci-dessous). Par rapport au Zaurus, on ne peut que regretter l'interface de QTopia, ainsi que la présence de touches "OK" et "Annuler" sur le clavier pour valider les boîtes de dialogue plus facilement.
Performances
Globalement les performances sont plutôt satisfaisantes (par rapport à la taille de l'engin), bien qu'assez variables. En particulier, le temps de lancement des applications est souvent long, mais une fois lancée c'est fluide. Cependant, le temps de lancement des applications n'est pas trop gênant car il suffira de ne pas fermer les applications : le Netwalker est prévu pour rester en veille sans jamais être éteint, et les 512 Mo de mémoire vive sont suffisants sous Linux et permettent de garder beaucoup d'applications ouvertes. Avec 6 applications ouvertes (dont Firefox, OpenOffice et le gestionnaire de paquets), il me reste encore plus de la moitié de la mémoire disponible.
En lecture vidéo, le Netwalker s'en tire très bien. Une vidéo HD en 720p (http://mirrorblender.top-ix.org/peach/bigbuckbunny_movies/big_buck_bunny_720p_surround.avi) peut être lue de manière parfaitement fluide. Il faut cependant les codecs appropriés, qui ne sont pas installés par défaut (le lecteur vidéo propose l'installation automatiquement). Après installation du plugin Flash, les vidéos Youtube et compagnie peuvent aussi être lue, mais la fluidité est correcte, sans plus.
Hors lecture vidéo, les performances graphiques 2D sont médiocres. Les performances en 3D sont très faibles (5 FPS avec une petite démo comme glxgears). En fouillant un peu dans la configuration du noyau Linux et du serveur graphique, cela devient plus clair. Le processeur du Netwalker (Freescale iMx515) possède plusieurs coprocesseurs pour des tâches spécifiques. Le coprocesseur de décodage vidéo est pris en charge par le Netwalker, en revanche le coprocesseur graphique 2D / 3D ne l'est pas. J'ai cru comprendre que ce coprocesseur était similaire au chipset "Poulsbo" qui accompagne certains processeurs Intel et ne possédait pas de driver Linux jusqu'à peu ; à l'occasion je regarderai ça de plus près. S'il est possible d'activer ce chipset, les performances graphiques devraient s'améliorer, notamment en 2D.
La vitesse de la mémoire flash interne (4 Go) est faible : environ 6 Mo/s en lecture. Ceci pourrait expliquer en partie le temps de démarrage des applications.
PDA ?
Mon Zaurus me servait notamment de PDA, afin de me rappeler les heures de réunion, de cours, de rendez-vous, et autres tâches urgentes. Grosse déception, le Netwalker inclut bien un programme d'agenda mais il ne peut sonner lors des rendez-vous que si la machine est allumée à ce moment-là... Après quelques recherches, il semblerait qu'il manque l'activation d'un IRQ dans le module gérant l'horloge temps réel du noyau ; cela pourrait être corrigé prochainement et je vais suivre ça de près.
Conclusion
Le Netwalker pourra-t-il remplacer mon vieux mais increvable Zaurus ? D'un côté, le Netwalker est beaucoup plus puissant que le Zaurus, par exemple pour surfer sur Internet, et il dispose d'une distribution Linux complète. De l'autre, il est plus encombrant et le clavier n'est pas forcément meilleur. En fait, il m'est difficile de répondre, tant que la question de son utilisation comme PDA n'est pas résolue.
Pour : la vrai distribution Linux, l'écran haute résolution, les performances correctes pour la taille de l'engin (et comparées à celles du Zaurus), le démarrage instantané, l'autonomie élevée, la lecture de vidéo HD.
Contre : le clavier pourri, l'absence de fonction PDA, le système non-optimisé (chipset graphique notamment), l'interface non-adaptée aux dimensions de l'engin, le nombre de périphérique inclut assez faible (pas de microphone, de webcam, de lecteur de carte SD, de 3G...).
Plus d'informations sur le Netwalker :
http://www.pocketables.net/2009/09/first-impressions-of-the-sharp-netwalker-pcz1.html
http://jkkmobile.blogspot.com/2009/09/sharp-netwalker-unboxing-and-hands-on.html








La lyre est terminée !
Ma lyre est enfin terminée ! Le son est très clair, proche de celui d'une harpe, et avec un volume sonore quasiment équivalent à celui d'une guitare classique (et ce malgré une caisse de résonance beaucoup plus petite).
Après un court passage au château d'Ars, voici une photo et un petit enregistrement montrant deux styles de jeu très différents.

Vernissage
Pour le vernissage, j'ai choisi de le faire à l'ancienne, à l'huile de lin pure. Les avantages sont nombreux : efficace, non toxique, facile à utiliser... avec un inconvénient de poids : il faut passer 7 couches à 24h d'intervalle, puis encore 1 couche par mois pendant un an !
Mais cela en vaut la peine : l'huile de lin donne de magnifiques couleurs flamboyantes au bois !


Je ponce donc je sue...
La partie la plus difficile du ponçage consiste à poncer la table d'harmonie qui dépasse... en effet, le collage n'étant pas très précis, on découpe la table un peu large et j'ai eu la main lourde !

Collage
La difficulté est de réaliser l'opération en moins de 15 minutes chrono, avant que la colle ne commence à prendre : étaler la colle au pinceau sur tout le pourtour de la lyre, placer la table d'harmonie dessus, puis fixer une douzaine de presses et serres-joints avec leurs petites calles en carton pour qu'ils n'abîment pas le bois !

Arkanae III 0.1
La première version stable (0.1) d'Arkanae III est disponible ! Cette version comprend les deux premiers chapitres, soit environ 20% du jeu. Vous pouvez la télécharger ici.
Creuser la caisse de résonance
Une étape que j'appréhendais beaucoup : creuser la caisse de résonance à la perceuse à colonne (une perceuse fixé sur une colonne, ce qui permet de creuser des trous d'une profondeur fixe). En fait c'est très facile, la perceuse ne dégage que peu de poussière et fait moins de bruit qu'un aspirateur, même avec une mèche de 25mm !
Bref, il faut juste de la patience pour venir à bout de tous ces trous, chacun devant être fait deux fois (une fois avec la mèche normale, et une seconde fois avec la mèche à la pointe limée).



Atelier de lutherie !
Comme vous pouvez voir sur ces photos, j'ai transformé mon appartement en atelier de lutherie... et du coup je n'ai plus qu'une planche en travers d'un carton pour manger !


Limer une mèche à bois
Pour creuser la caisse de résonance de la lyre, il faut utiliser des mèches à bois spéciales dite "Forstner", qui creusent un trou cylindrique à fond plat. Il suffit alors d'accoler un grand nombre de trous pour creuser la caisse.
Fond plat ? Presque, car les mèches ont toujours une pointe de centrage ! Et cette pointe laisse un petit trou conique au centre du trou à fond "plat". Pour éviter cela, l'astuce consiste à utiliser deux mèches de même diamètre, et de limer la pointe de la seconde... tâche longue et fastidieuse !
A noter l'utilisation d'un cache en carton avec un trou au centre, pour limer la pointe sans risque de limer le reste de la mèche.


Crayonné sur bois
J'ai reporté le plan sur la pièce de bois, au crayon. Cette pièce deviendra le corps de la lyre ; contrairement à la lutherie moderne, il s'agit ici de creuser la pièce de bois pour donner naissance à la caisse de résonance ! Pour la lyre, la caisse de résonance est très aplatie (environ 1,5 cm de haut seulement).

Réception du bois
Enfin ! Après un mois d'attente, j'ai enfin reçu le bois pour ma lyre, commandé chez BoisBuis. Me voici donc avec une table d'harmonie et une planche d'érable massif !

